Monsieur Mohamed Allag avait 62 ans et était incarcéré à la prison de Fresnes depuis le mois de janvier 2010. Il était retraité et avait trois enfants.
Sa fille à expliquée au journalistes que "il était à l'hôpital pénitentiaire depuis mai et il était placé sous oxygène tout le temps" et que "il n'allait pas bien du tout. Il n'était pas suicidaire, mais il était à bout". Mohamed Allag à mit fin à ses jours le 28 juillet 2010 à l'hôpital pénitentiaire de Fresnes.
Nous exprimons tout notre soutient à sa famille et à ses proches ainsi que notre profonde peine d'apprendre que le système carcéral a fait une nouvelle victime.
Nous avons appris cette affreuse nouvelle hier, puisque les avocats qui suivaient M. Allag ont décidé de déposer des recours auprès de la "justice" pour "défaillance de l'administration pénitentiaire" et "fonctionnement défectueux du service public de la justice".
Si M. Mohamed Allag était en prison, c'est parce qu'il avait oser « défier » l'autorité de l'État en conduisant sans sa ceinture de sécurité. Après s'être fait interpeller de nombreuses fois, la police lui a retiré son permis. La « justice » l'a mis en prison pour avoir conduit sans permis... Mais si M. Allag se passait de cette objet de sécurité, ce n'est pas par plaisir de désobéir mais parce qu'il souffrait d'insuffisances respiratoire et d'une arythmie cardiaque. Il ne pouvait donc pas utiliser sa ceinture.
Voilà la logique infernale de l'Etat assassin. Des hommes et des femmes du Peuple se retrouvent priver du droit de vivre parce que l'Etat est incapable d'organiser leur vie quotidienne. Plutôt que d'être au service du Peuple, l'État méprise et humilie les personnes et leur fait subir les pires atrocités. Car il ne faut pas s'y tromper, si M. Allag en est arrivé à faire ce qu'il a fait, c'est parce que les conditions de vie en prisons sont insupportables. Les individuEs y sont écraséEs humiliéEs et mépriséEs. Et cette souffrance est d'autant plus insupportable lorsque l'on est totalement innocent comme c'était le cas de M. Mohamed Allag.
Nous ne pouvons que ressentir de la haine envers l'Etat et son système assassin et raciste. La mort de Monsieur Mohamed Allag nous renforce encore plus dans notre volonté de combattre pour l'unité du Peuple dans la lutte pour un avenir meilleur. La route est longue, le chemin est sinueux mais l'avenir est lumineux. Saluons la mémoire de cette homme du Peuple et menons le combat pour lui et pour toutes les victimes du système carcérale.
R.I.P. Mohamed Allag
A bas les prisons des capitalistes !
Tout le Pouvoir au Peuple !
Red Lions 94