Ce sont près de 115 stations services qui sont fermées. L'alimentation en éléctricité n'est plus assurée et un peu partout on voit se former des barricades sur les routes. On pille et on attaques les Super-Marchés.
L'ambiance sur l'île est insurrectionelle.
"J'ai pris par le quartier de Carénage et là c'était carrément le Bronx: poubelles renversées partout, bennes en plastique en feu ou fumantes.", Aude, infirmière au CHU de Pointe-à-Pitre.
La grève a comme revendications entre autres: la baisse des prix de tous les produits de première nécessité et des impôts et taxes, la baisse "immédiate" de 50 centimes du prix des carburants, une augmentation salariale de 200 euros et le gel des loyers.
Des revendications que les grands capitalistes, contrôlant l'économie et l'état, ne peuvent satisfaire étant donné leur fontion: Faire du profit. les accepter signifierait pour eux s'affablir, voire mourir.
Ce n'est que le 1er février que le ministre de l'Outre-Mer arrive et annonce le gel de toute nouvelle implantation de stations services et l'instauration du RSA ( un genre de RMI).
Autant dire des crottes de nez en comparaisons des 123 revendications du collectif "Lyannaj kont pwofitasyon". Voir les rendications.
Néanmoins ces annonces ont eu pour effet de calmer momentanément la la colère des guadeloupéens.
Mais il n'en reste pas moin que le peuple Guadeloupéen a réussi à bloquer l'économie de l'île pendant plus d'une semaine. Et ceci rappelle bien ce que nous disons:
Honneur au Peuple Guadeloupéen en Lutte Contre l'Imperialisme- Red Lions 94